ANILLE À L'ANTIQUE.
Sortes de barres de fer dont les extrémités hautes et basses sont crochues, et terminées carrément, elles sont maintenues au milieu par une traverse qui en réunit les deux pièces adossées. Ce meuble est l'agrafe en fer employée pour empêcher l'écartement des murs. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
ANILLE À L'ANTIQUE. Nom que l'on donne à une barre de fer crochue qui sert à maintenir la solidité d'une maçonnerie.
d'après l'Armorial général précédé d'un Dictionnaire des termes du blason
Joannes Baptista Rietstap — Gouda,
1884-1887
Note de la rédaction :
Selon les auteurs, une ANILLE est soit un fer de moulin, soit une sorte d'agrafe destinée à renforcer la solidité des murs.
À défaut d'indication, il est donc difficile de savoir quelle ANILLE figure dans le blason d'une famille donnée.
Comme fer de moulin, l'anille a la forme de deux C adossés, reliés par deux petites barres, laissant entre eux un vide carré où est visible le champ de l'écu.
Comme agrafe pour éviter l'écartement des murs, elle a la forme de deux C adossés accolés.
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