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Héraldique : art et science du blason
 
 
Héraldique : art et science du blason
 
 
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Basilic

Au Blason des Armoiries
 

BASILIC. Se dit d'un animal ayant la forme d'un dragon à tête de coq.

d'après le Vocabulaire du blason, ou l'Art héraldique mis à la portée de tous
Camille Philippe Dayre de Mailhol — Paris, 1898

 

 

BASILIC. Est le symbole du calomniateur. (Voir article Dragon).

« Le Basilic, dit Dom Calmet, est une sorte de serpent, qui tue par ses regards. Son nom de basilicus, ou regulus, c'est-à-dire petit roi, montre qu'il est considéré comme le roi des serpents. Galien dit qu'il est jaunâtre, ayant la tête munie de trois petites éminences, marquetées de taches blanchâtres, qui lui font paraître une espèce de couronne. Elien assure qu'il n'a pas plus d'une palme, ou quatre doigts de long (Aetius et Pline lui donnent trois palmes et douze doigts) et que son venin est si pénétrant, qu'il fait mourir les plus grands serpents par sa seule vapeur. Il tue ceux dont il a mordu l'extrémité du bâton. Il chasse tous les serpents par le bruit de son sifflement.

« Mais, malgré tout cela les naturalistes modernes soutiennent que le Basilic est un serpent fabuleux. Galien lui-même avoue qu'il n'en a jamais vu : et comment en verrait-on, puisque sa vue est mortelle et qu'on ne peut pas même en approcher ? Cependant, à entendre les anciens, qui nous en font des descriptions, on dirait qu'ils en ont nourri et examiné à loisir et très curieusement ; mais le peu d'uniformité qu'il y a entre ces écrivains sur cet article est une raison qui nous rend leur témoignage fort suspect. Enfin les effets qu'on attribue au venin, au sifflement, au souffle, à la présence, à la piqûre de ce serpent sont si extraordinaires, que, par là même, ils deviennent incroyables.

Ceux qui l'ont représenté comme un jeune coq n'avaient apparemment pas lu les Anciens, qui lui donnent tous la forme d'un serpent oblong ; ils ont suivi des bruits incertains et populaires, qui veulent que le Basilic naisse de l'oeuf d'un vieux coq. Mais des personnes habiles, que nous avons consultées, nous ont appris que ces prétendus Basilics que l'on montrait dans quelques boutiques d'apothicaires, n'étaient autres que de petites races, à qui l'on donnait par artifice une forme approchante d'un jeune coq, en leur étendant les ailes, et leur formant une tête, avec des yeux postiches ; et c'est en effet ce qui est aisé à remarquer quand on est prévenu, et qu'on examine la chose de près.

La ruse des apothicaires, au xviie siècle, trouve son explication dans la permanence des anciennes idées, qui tenaient le Basilic pour oiseau, ou plutôt pour serpent et oiseau tout à la fois. C'est sous cette dernière forme que nous le montrent les Évangiles de l'empereur Lothaire, jadis gardés à Metz et probablement écrits au monastère de Saint-Martin de Tours. Parmi les monuments postérieurs, un des exemples les mieux caractérisés se voit dans la grande bible de Limoges, formant atlas, n° 8 : la tête du monstre biforme est celle d'un oiseau de proie.

Il paraît qu'après le moyen-âge, les Allemands employèrent le Basilic purement oiseau comme ornement, s'il est vrai qu'on le rencontre, avec la date de 1509, sur une armure d'Henri viii d'Angleterre, conservée à la tour de Londres. Ce sont des espèces de coqs à crête rayonnante, au bec droit, mêlés dans les feuillages, et notre seule autorité pour les appeler Basilics est la description de cette armure allemande par M. Meyrick qui les nomme ainsi. En Angleterre, on donne encore le nom de coquatrix au Basilic héraldique représenté sous la forme d'un dragon ailé, ayant la tête d'un coq. C'est ainsi qu'il a été adopté sur le continent. (Bulletin du Comité de la Langue, de l'Histoire et des Arts de la France, t. iv, 1857).

d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901

 

 

 

Essai symbolique

Un Basilic sur champ de gueules symboliserait la calomnie confondue.

d'après le Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason » (Avertissement)
par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816

 

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