BORDÉ. Se dit de toutes les pièces dont les bords ont un filet d'un émail différent du leur, cette bordure ne doit être que d'un sixième de la pièce.
d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
Bachelier : D'argent, au chevron de gueules ; au chef d'hermine, bordé d'azur. (Île-de-France)
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du Bouays de Couesbouc : De sable, à la fasce d'argent, bordée de gueules. (Bretagne) |
Brilly (de) : De sable, à une fleur-de-lys d'argent, bordée d'azur. (Normandie) |
Dion Comtes, 1 septembre 1768 : D'argent, à l'aigle bicéphale de sable, becquée et membrée de gueules, chargée sur son estomac d'un écusson de Brabant, qui est de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules, ledit écusson bordé d'une engrelure d'or. Casque couronné. Cimier : Une tête et col d'aigle de sable, becquée de gueules, allumée d'argent. Devise : Domine, ad adjuvandum me festina. (Brabant, Autriche, Champagne)
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Fontaine de La Neuville : D'or, à trois écussons de vair, bordés de gueules. (Picardie)
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Maréchal de La Bergerie : D'azur, à cinq losanges d'argent, bordées de sable, rangées en croix. (Champagne, Saint-Domingue)
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Raoux de Raousser-Boulbon : D'or, à la croix pattée de sable, bordée de gueules. (Provence)
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La Villette de Tannec (de) : D'azur, à la croix d'argent, bordée d'or. (Bretagne)
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BORDÉ. Attribut des pièces de l'écu, dont les bords sont d'un émail spécial. d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
BORDÉ. Se dit des croix, des bandes, des gonfanons, et de toutes autres choses oui ont des bords de différents émaux.
d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
BORDÉ, ÉE, adject., se dit du chef, de la
fasce, de la bande, du pal, du chevron, de la croix, du sautoir,
et de tout meuble qui, étant d'un émail,
a une bordure d'un émail différent.
Bordé,
se dit aussi d'un écu composé,
d'un sur le tout, ou d'un écu qui charge une
pièce quelconque d'un autre écu ; il s'emploie alors
pour bordure ; mais on doit user de ce premier terme avec ménagement,
et ne s'en servir qu'autant que le second ne suffirait
pas à l'intelligence
de la figure que l'on veut blasonner.
Lorsqu'une pièce ou qu'un
meuble quelconque de métal sur champ de couleur ou de couleur sur champ de métal est environné d'un filet d'un autre émail,
on se sert du terme Bordé ;
mais si la pièce est de
métal sur métal, ou de couleur sur couleur, alors
la bordure devient pièce principale, et l'on se
sert du terme rempli pour
feindre que la pièce de métal
ne touche point le champ de métal, puisqu'elle remplit
une autre pièce de couleur dont on ne voit que les bords. Voyez le mot Rempli. d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
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