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Héraldique : art et science du blason
 
 
Héraldique : art et science du blason
 
 
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Boeuf

Au Blason des Armoiries
 

BOEUF. Est généralement représenté de profil et passant ; s'il est élevé sur ses pieds de derrière, on le dit effrayé ; on le distingue du taureau en ce que ce dernier a la queue retroussée sur le dos, tandis que le Boeuf la laisse tomber entre ses jambes.

d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899

 

de Malabiou de La Fargue

Malabiou de La Fargue (de) : D'azur, au boeuf d'or, accompagné en chef de trois maillets d'argent.
 

Boffin de La Poype

Boffin de La Poype alias de La Sône : D'or, au boeuf de gueules ; au chef du même, chargé de trois croix de calvaire d'or. Devise : Deo, regi, patriae, pietas et fides. (Dauphiné)
 

 

BoeUF. Représenté passant, de profil et la queue pendante. Le taureau la porte relevée au-dessus du dos, et la vache étendue le long des flancs. Accorné se dit de ses cornes ; onglé de la corne de ses pieds, lorsqu'elles sont d'un autre émail que celui de son corps.

Cet animal désigne un pays abondant en moissons ; il est le symbole de la fertilité et de la force domptée. D'après Wulson de la Colombière, le Boeuf a été adopté en armoiries par les hommes qui étaient seigneurs de terres fertiles en blés et en pâturages. Il apparaît fréquemment dans les blasons français et espagnols. Au figuré, le Boeuf est le symbole du travail et de l'abstinence. Dans l'iconographie chrétienne, il désigne l'humble travail.

La famille italienne de Boselli, établie en France, porte pour blason : de sinople, au guerrier, armé de toutes pièces et monté sur un Boeuf d'or. L'ancien poète Muzio, de Bergame, raconte ainsi l'origine de ces armoiries uniques : lors de la fondation de la ville de Bergame, une révolte de paysans ayant éclaté, un Boselli n'ayant pas de cheval, monta sur un Boeuf et tailla en pièces ses ennemis ; que cet exploit assura le salut de ses compagnons et que de là vint la devise de la famille Boselli : Libera nos a furore rusticerum, Domine. (Seigneur, délivre-nous de la fureur des paysans).

Dans ses Facéties, Pogge, écrivain florentin du xve siècle, raconte l'anecdote suivante à propos d'une tête de Boeuf :
 
Discussion héraldique. —
Un Génois, patron d'un transport armé en guerre contre les Anglais, pour le compte du roi de France, portait un caisson sur lequel était peinte une tête de Boeuf. Un gentilhomme français s'en aperçut et revendiqua ces armoiries comme lui appartenant. Une querelle s'en suivit et le Français provoqua le Génois en duel. Ce dernier accepta le défi et se rendit sur le terrain sans aucun apparat, l'autre y vint après en grande pompe : « Quel est, dit le Génois, le motif qui nous amène ici ? » — « C'est, répondit le Français, parce que tu as usurpé des armoiries ayant appartenu à mes ancêtres et à moi, avant d'être aux tiens, je le jure ». — « Quels sont donc ces insignes ? » reprit le Génois. — « Une tête de Boeuf » répliqua le Français. — « Alors, ajouta le Génois, tout combat est bien inutile, car ce n'est pas une tête de Boeuf, mais une tête de vache que je porte ». Ce propos plaisant mit à néant la jactance du Français.

En ceste Facécie n'y a point de sens moral, mais seulement y est la joyeuse excuse que print le Gennevoys de dire qu'il ne portoit pas la teste de ung beuf en ses armes, mais portoit la teste d'une vache. » (Les Facéties de Pogge, publiées et annotées par Léonce Grasilier ; Paris, 1900, in-8°).

d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901

 

 

BoeUF, subst. masc., animal très révéré des Égyptiens et des Phéniciens.

Le Boeuf dans l'écu paraît de profil et passant, la queue pendante, ce qui le distingue du taureau, qui a la queue dressée sur le dos. Il est le symbole de la douceur, du travail et de la fertilité.

Accorné et onglé se dit de ses cornes et de ses sabots, lorsqu'ils sont d'un autre émail que son corps ; clariné, de la clochette qu'il a quelquefois au cou.

d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861

 

d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842)  — Paris, 1816 — Télécharger

 

 

 

Essai symbolique

Un Boeuf de gueules en champ de sinople symboliserait un travail glorieux mais difficile. [NDLR : à enquerre !!]
Les Boeufs :
  • passants symboliseraient l'abstinence ou la méditation.
  • rampants ou furieux symboliseraient la colère.

d'après le Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason » (Avertissement)
par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816

Le BOEUF qui nous nourrit de sa chair peut symboler la charité. Il pourrait symboliser aussi la chateté, la joie, la lacheté, la mansuétude car la passivité du boeuf est bien connue, la mort et le travail.

 

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