AU BLASON DES ARMOIRIES Au Blason des Armoiries : héraldique, féodalité, noblesse, armoiries Vous êtes ici :Au Blason des Armoiries : blason, héraldique, noblesse, féodalité, ordres de chevalerieBlason des Armoiries » Héraldique » G » Guerre (Cri de)   |    NouveautésRSS - Contact  
Héraldique : art et science du blason
 
 
Héraldique : art et science du blason
 
 
Au Blason des Armoiries : héraldique, féodalité, noblesse, armoiries Au Blason des Armoiries : héraldique, féodalité, noblesse, armoiries Au Blason des Armoiries : héraldique, féodalité, noblesse, armoiries

 

 

Guerre (Cri de)

Au Blason des Armoiries
 

GUERRE (CRI DE). Nous ajouterons ici un supplément au mot Cri d'armes, ou Cri de guerre, rapporté ci dessus.

On trouve dans l'antiquité des traces de la coutume du Cri de guerre, et surtout bien expressément dans l'écriture, au Livre des juges chap. VII, où Gédéon donna pour mot, ou pour Cri de guerre, aux soldats qu'il menait contre les Madianites, ces paroles : Domino et Gédeoni, au Seigneur et à Gédéon.

Parmi les modernes, le Cri de guerre était une suite de la bannière, c'est-à-dire que nul n'était reconnu pour gentilhomme de nom, d'armes et de cri, s'il n'avait droit de lever la bannière, l'un et l'autre servant à mener les troupes à la guerre, et à les rallier ; dans les batailles, les bannerets faisaient le cri, de sorte que dans une armée il y avait autant de cris qu'il y avait de bannières ou enseignes ; mais outre ces cris particuliers, il y en avait un général pour toute l'armée, et c'était celui du général ou du roi, quand il s'y trouvait en personne. Quelquefois il y avait deux cris généraux dans une armée, lorsqu'elle était composée de deux différentes nations. Ainsi, dans la bataille donnée par Henri de Transtamare et Pierre-le-Cruel en 1369, les Espagnols du parti de Henri crièrent : Castille au roi Henri ; et les français auxiliaires, commandés par Bertrand du Guesclin, prirent pour cri : Notre-Dame Guesclin. Le cri général se faisait unanimement par tous les soldats en même temps, à l'instant de la mêlée, tant pour implorer l'assistance du ciel que pour s'animer au combat les uns les autres ; et les cris particuliers servaient aux soldats à s'entre-connaître, et aux états à démêler leurs soldats, à les tenir serrés autour de leur bannière, ou à les rafler en cas de besoin. Dans les tournois, c'étaient les hérauts d'armes qui faisaient ce cri, lorsque les chevaliers étaient prêts d'entrer en lice. Le cri de la famille appartenait toujours à l'aîné, et les puînés ne prenaient le cri de leur maison qu'en y ajoutant le nom de leur seigneurie.

Mais le roi Charles VII ayant établi des compagnies d'ordonnance vers l'an 1450, et dispensé les bannerets d'aller à la guerre accompagnés de leurs vassaux, l'usage du Cri de guerre a été aboli ; il ne s'est conservé que dans les armoiries auxquelles on joint souvent le cri de la maison. Voyez Cri d'armes.

d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842)  — Paris, 1816 — Télécharger

 

 

 

 

Au Blason des Armoiries : héraldique, féodalité, noblesse, armoiries  

 

 
     
Plan du site
Mises à jour
Liens
Nous contacter Contact

Identification d'un blason
Partenariats
Webmestres
Infos légales

 
 

Partenariats : Agir XIX - Annuaire de généalogie - Armorial Général - Ascendance et généalogie - Charles de Flahaut - Coaching Nantes - Co d'Eve - Histoire pour tous - Historia Nostra - Rois et Présidents - Tremplin Emploi - Devenir partenaire ?

 
     
 
 
      Copyright © Au Blason des Armoiries Tous droits réservés – 2005-2016
Certains meubles utilisés sont sous licence Wikimedia Commons