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Héraldique
 
 
Héraldique : art et science du blason
 
Au Blason des Armoiries : héraldique, féodalité, noblesse, armoiries
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L'écu et ses variétés

Au Blason des Armoiries
 
  • Sommaire
    • Livre I - L'écu intérieur
      • Chapitre 1 - L'écu et ses variétés

L'Écu ou Écusson (du latin scutum, bouclier) est le fond ou champ sur lequel on pose les figures des armoiries. On l'appelle ainsi, parce que, dans l'origine, comme nous l'avons déjà dit, c'est sur le bouclier ou écu que les armoiries étaient peintes.

 

§1. - Formes de l'écu.

La forme de l'écu a varié suivant les temps et les lieux.

L'écu dit français, parce qu'il a été presque exclusivement usité en France, était primitivement triangulaire. Il représente aujourd'hui (fig. 1) un quadrilatère de sept parties de largeur sur huit de hauteur. Les angles inférieurs de ce quadrilatère sont arrondis d'un quart de cercle dont le rayon est d'une demi-partie, et deux quarts de cercle semblables remplacent la ligne horizontale de la base et forment, en se joignant, en dehors de cette ligne, une pointe qui se trouve directement vis-à-vis de son centre.

L'écu en bannière (fig. 2) est carré ; chacun de ses côtés a sept parties de longueur.

Écu français
Fig. 1
Écu en bannière
Fig. 2

L'écu en losange (fig. 3) est celui des demoiselles ou filles nobles ; il a sept parties de largeur et huit de hauteur.

Les veuves portent deux écus accolés, c'est-à-dire placés côte à côte (fig. 4). Le premier, à droite, A, est aux armes du mari, et celui à gauche, B, aux armes de la femme. Les écus ainsi disposés offrent quelquefois les armoiries de deux États incorporés ensemble.

Écu en losange
Fig. 3
Écus accolés
Fig. 4

L'écu couché (fig. 5) n'indique aucune destination particulière. C'est la position prise par le bouclier quand on le portait suspendu au cou. Il parait même qu'à l'origine c'est de cette manière que l'écu était généralement représenté, et qu'on ne l'a redressé qu'à l'époque où l'on a voulu le timbrer, c'est-à-dire le surmonter d'une couronne.

Les Allemands emploient des écus échancrés de mille manières (fig. 6).

Écu couché
Fig. 5
Écu échancré
Fig. 6

Les Espagnols préfèrent l'écu rond. Les Italiens se servent de l'écu ovale, surtout les ecclésiastiques, qui l'entourent d'un cartouche, usage également adopté en France. En Angleterre, l'écu royal est rond, tandis que celui de la noblesse a la forme de l'écu français légèrement modifié à la partie supérieure.

 

§2. - Parties de l'écu.

Disons d'abord, ce qu'on doit entendre par le côté dextre et le côté senestre de l'écu. Ces expressions sont relatives à la position de l'écu par rapport au chevalier qui le portait au bras gauche. Pour ce chevalier, le côté dextre était réellement à sa droite, et le côté senestre à sa gauche ; mais l'inverse arrivait pour le spectateur. En conséquence, pour ce dernier, le côté senestre était le côté qui se trouvait à sa droite, et le côté dextre celui qui était à sa gauche (sur la fig. 1, la lettre D indique le côté dextre, et la lettre G, le côté senestre. De même, sur la figure 7, les lettres D, F, H, sont à dextre, et les lettres E, G, I à senestre).

On distingue neuf points ou places principales sur le champ de l'écu, savoir (fig. 7) :

Points de l'écu Le point A, qu'on appelle centre, coeur, abîme, ou milieu ;
Le point B, qu'on nomme chef ;
Le point D, qui est le canton dextre du chef ;
Le point E, qui est le canton senestre du chef ;
Le point F, qui porte le nom de flanc dextre ;
Le point G, qui porte celui de flanc senestre ;
Le point C, qu'on appelle pointe ;
Le point H, qui est le canton dextre de la pointe ;
Le point I, qui est le canton senestre de la pointe.
d'après l'Abrégé méthodique de la science des armoiries
W. Maigne — Paris, 1885

 

 

 
 
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